De retour à Québec après la virée dans Charlevoix, y’a cath qui se ramène chez nous parce que le lendemain (lundi) on monte à Montréal pour aller au festival Osheaga pour voir Jack Johnson ! C’est drôle y’a F-stop blues qui start en même temps que j’écris ces lignes, ce qui est moins drôle (pour moi) c’est que je ne sais jamais si j’écris Johnson comme il faut. C’est le désavantage de ne pas avoir accepté de se faire appelé John étant jeune j’imagine ?
Donc arrivé au parc Jean Drapeau un peu après 15h30 parce qu’il y a des réparations sur la 20. Matt Costa avait déjà commencé son show. Il ne faisait pas gros soleil mais il ne pleuvait pas et cet été, quand il ne pleut pas, tout le monde est ben content ! Donc on a chiller sur la butte à jaser et écouter du bon petit beat pendant un certain temps. Après on a été voir les autres scènes (il y en avait quatre, deux sur le site principal et deux autres sur deux autres sites) et nous avons fais la découverte de Robertson (qui faudrait bien que je pousse un peu comme découverte) avec son petit blues cochon ?
De retour en face des scènes principales pour voir Gogol Bordello. Je ne les connais que de noms mais je savais qu’ils donnaient tout un spectacle et ils n’ont pas déçu ! Ils ont réussi à faire bouger la majorité du monde juste avant le souper et la prestation plus que décevante de Duffy, une jeune anglaise qui chante du soul. De un, ça ne fittait pas dans le lot des bands et de deux, quand tu porte des jeans taille haute à 24 ans et qu’en plus tu ne sais pas te déhancher il faut que ton beat soit bon en maudit. Son beat n’étant pas mon genre, j’avais juste hâte qu’elle sacre son camp.
Vient ensuite Broken social scene un band de indie rock. J’avais hâte de les voir puisque sur disque c’est cool. Malheureusement, leur beat est un peu trop molo / ambiance pour que ça fasse lever une foule dans un festival. Par contre, j’ai bien aimé mon expérience ne serait que de la foule qui commençait à prendre beaucoup trop de place autour de moi ! En effet, il y avait une grosse qui se frottait sur moi quand elle flattait son chum ! C’était assez désagréable comme feeling d’autant plus que la fille qui était de l’autre coté était assise donc je ne pouvais pas m’éloigner de la grosse. Bref, pendant au moins 30 minutes, j’ai été un air bête assez incroyable. Si au moins la gang d’anglo qui était avec la grosse écoutait le show ça m’aurait fait moins capoter mais non, ils parlaient contre les artistes et m’empêchait de bien voir / entendre le show.
Enfin, c’est le tour de Jack ! Comme on a enduré Duffy, on a une crisse de bonne place (je dirais 20-25 rangée sur la droite de la scène) ce qui fait que Cath est contente car on peut voir Jack ?
Show exactement comme je m’y attendais, c'est-à-dire sans de fla fla. Des cadres à la « Sitting, waiting, wishing » sont disposer en arrière de la scène et ils font office d’écran géant qui diffuse des images des musiciens ou bien un montage vidéo. Très bon concept. Ambiance cool, s’il avait fait quelques degrés de plus, on aurait pu se croire à Hawaï autour d’un feu. Après « Belle » on a apprit qu’il est marié à une française et qu’il parle un peu le français. Malheureusement, il n’est pas assez en confiance (manifestement) pour parler devant nous. Par contre, on comprend maintenant que cette chanson n’a pas été faite suite à une rencontre dans un voyage quelconque en Espagne ou en France mais bel et bien pour sa femme, cute. La foule était quand même assez bien puisqu’elle participait au spectacle et ne faisait pas trop de folie, c’est ce qui est bien dans les festivals ou il y a un prix d’entrée, il n’y a pas de moron qui gâche la soirée !
Le show c’est terminé à 23h00 pile, on a donc eu droit à 7h30 de musique. A 23h15, nous étions dans notre chambre d’hôtel à se demander ce qu’on allait faire de notre soirée puisqu’on n’avait pas acheté de bière vu notre arriver tardive à Montréal. En fin de compte, après une marche de 20 minutes vers le vieux Longueil, on c’est retrouvé devant un pot de Sangria dans un pub rétro et on a passé un bon moment.
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