Après mon bacc en informatique, j’ai pris un gros mois de congé à mes frais pour faire le tour de la France avec mon sac à dos. Le genre de voyage en solitaire que ben des gens veulent faire avant d’entrer dans la vie d’adulte. Je suis donc parti en septembre 2004 avec mon sac à dos, une passe de train de dix jours, une couple d’adresses courriel d’amis qui pourraient m’héberger quelques jours et moins du minimum d’organisation. En y repensant, je remercie mes parents, et surtout ma mère, de ne pas s’être mis le nez dans mon voyage parce que je ne crois pas qu’elle m’aurait laissé partir sans savoir ou j’allais dormir à partir de la 2e soirée!
Tout ça pour dire qu’après être passé par Paris, Caen, Amsterdam, Lille, Nice et Marseille, je faisais un stop sur Carcassonne! Cette petite ville à l’attrait, pour un gars qui trip histoire comme moi, d’avoir une partie fortifiée en son centre et un château à l’intérieur de la partie fortifiée! Je débarque donc à Carcassonne en fin de journée et je me mets à marcher en me disant que j’allais croiser un comptoir d’information touristique ou, encore mieux, une auberge de jeunesse. J’ai croisé deux filles qui se sont mises à me sourire en me croisant. Je me suis dit que c’était une belle ville si toutes les filles me faisaient des beaux sourires comme ça! Quelques minutes plus tard, je recroise les mêmes filles et elles me demandent si je cherche l’auberge de jeunesse puisque j’ai l’air d’un Québécois perdu (j’ai le drapeau du Québec de cousu et non celui du Canada sur mon sac). Finalement, elle me montre le chemin puisqu’elles aussi sont québécoises et qu’elles couchent là-bas.
Le soir venu, il y a une gang dans le petit bar de l’auberge de jeunesse qui fait la fête. Le barman est content de voir un autre Québécois dans son bar et me montre sa bouteille de maudite avec un drapeau du Québec à l’intérieur, son cinq piastres canadien et… son sachet de sauce à poutine qu’il garde en souvenir afin de montrer qu’ils nous aiment les Québécois! Le vin est pratiquement donné (2 euros) et on commence à faire le party dans la place. Un moment donné, j’accroche sur la chanson qui joue et je vais voir le barman pour m’informer du groupe. C’est Sanseverino qu’il me dit, un gars qui fait du jazz manouche avec une saveur d’humour.
Voilà donc la petite histoire et évidement, lorsque je suis revenu au Québec, je me suis empressé d'acheter ses disques!
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