Pour cette deuxième longue fin de semaine de suite, notre ami JC nous avait invités à monter en Outaouais pour passer la fin de semaine de la fête du Canada dans un chalet sur le bord de la rivière Outaouais afin de faire le party et de pêcher. Comme je n’aime pas pêcher, j’y suis allé pour voir les potes. Selon Google, on en avait pour 7 heures de route et plus de 500 km.
Nous sommes donc partis dans trois voitures différentes de Québec vendredi matin. Pour ma part, je suis parti vers 9h00 de chez moi pour aller chercher mes deux passagers. Les autres sont partis plus tôt, mais je voilais tout de même bien dormir avant une fin de semaine qui s’annonçait avare de sommeil réparateur. On avait le choix entre trois chemins pour se rendre à Fort Coulogne. Premièrement, on pouvait aller jusqu’à Montréal par la 20 ou la 40 et ensuite passer par la rive nord de la rivière Outaouais ou la rive sud et l’Ontario. Pour ma part, j’ai décidé de passer par la 40 et de passer par le nord de Laval pour éviter le plus possible le trafic de Montréal et d’Ottawa. Finalement, nous sommes embarqués sur l’autoroute à 9h45, le plein venant d’être fait et du Airbourne plein les oreilles!
Sur la 40 entre Trois-Rivières et Montréal, il y a eu un bouchon de circulation monstre dans la direction opposée à laquelle nous allions et nous avons eu peur d’avoir à affronter ce bouchon sur le chemin du retour puisqu’il faisait plus de 15 km de long! Heureusement, cela n’a pas été le cas. Ayant un char ne comptant pas de fille, nous ne nous sommes pas arrêtés avant Repentigny pour aller à la toilette et nous acheter à diner. Direction la 640 et la 15 afin d’aller chercher la 50 direction Gatineau. Encore une fois, malgré le trafic, nous avons pu passer rapidement en gardant la voie de droite qui était déserte sans qu’on sache trop pourquoi, ils sont bizarres à Montréal les automobilistes! Après avoir fait la distance entre les deux portions de la 50 reliant Gatineau à Montréal sur la 148, nous sommes arrêtés à Thurso afin d’acheter des vers. Finalement, la dernière partie de la distance entre Gatineau et Fort Coulogne fut la plus longue puisqu’on avait tous hâte d’arriver. Six heures après notre départ, nous sommes arrivés à 18h00 devant le chalet, seulement 20 minutes après la voiture de Marc qui était partie pratiquement 2h00 avant nous!
Il faisait chaud et beau et il y avait de la mouche dans ce coin du Québec! J’étais déjà tout en sueur juste à monter ma tente. On m’avait dit que les chambres du chalet étaient un dortoir alors comme je n’aime pas ça dormir dans un dortoir, j’ai amené ma tente. Je ne savais pas qu’il ferait aussi chaud et j’étais bien content de pouvoir dormir à la fraiche, sommes toutes relatives, de l’extérieur. Après qu’on ait tous terminé de s’installer, nous sommes partis sur la rivière. La plupart sont partis en canot, mais je suis embarqué dans un pédalo avec Martine et Sébastien en me disant que je pourrai lire tranquillement. Après genre 5 minutes de lecture, je me suis levé la tête pour me rendre compte qu’on était vraiment rendu loin de l’endroit ou nous nous étions arrêté! On avait un peu oublié qu’on était dans une rivière alors on a suivi le courant. J’ai proposé à Del de commencer à pédaler tout de suite pour se rapprocher du quai des fois qu’on dériverai encore plus loin. Finalement, ç’a probablement été la meilleure idée de la fin de semaine puisqu’on avait de la misère à avancer contre le courant! On s’est donc dirigé tranquillement vers la rive en espérant que le courant soit moins fort à cet endroit. Ce fut le cas et ça nous a pris plus de 45 minutes pour revenir à notre quai! On a chillé tranquillement en attendant le retour des autres. Marc a commencé à faire le souper. Le premier soir, on avait du spag au menu et on a mangé tard puisque ç’a été pas mal plus long que prévu de faire chauffer la sauce. Je me suis couché vers 1h30 et j’ai écouté un peu de musique en lisant avant de me coucher définitivement. Le lendemain, les gars se sont levés tôt pour aller pêcher et j’ai donc pu me lever à l’heure que je voulais, manger un peu et retourner lire tranquillement dans ma tente. Au retour de Marc, notre chef de la fin de semaine, il a commencé le déjeuner des champions avec ben du gras! Vince et Jane sont arrivés un peu après midi et on a chillé toute la journée au soleil sur le bord de l’eau, en train de tirer le frisbee (à en avoir mal au bras), à jouer au mini-putt et à boire de la bière. Déjà, samedi soir, certains ont abandonné l’idée de retourner sur la rivière puisqu’ils étaient découragés de ne rien pogner. On a réussi à manger 12 autour de la table samedi soir. Marc nous a fait des brochettes de bœuf avec des papillotes de légume. On a fait un feu samedi soir et je me suis couché sensiblement à la même heure puisque je ne voulais pas être trop fatigué pour faire la route le lendemain et surtout ne pas partir trop tard pour ne pas arriver en fin de soirée à Québec.
Je pensais que tout le monde serait vedge et qu’il faudrait fouetter tout le monde pour que les choses avancent, mais ça n’a pas été si pire que cela! Après un dernier déjeuner à la Marc, un dernier rush de vaisselle, nous sommes partis vers 11h00 du chalet. La route fort Coulogne – Gatineau a été moins longue au retour, mais je me suis trompé de chemin une fois à Aylmer et j’ai du demander le chemin pour retrouver la bonne route. La 148 entre Gatineau et Montréal a été vraiment pénible puisqu’il y avait beaucoup de touristes. Sentant la fatigue, j’ai pris mon Monster un peu avant Montréal. Cela m’a permis de me réveiller, mais une fois à Trois-Rivières, il fallait vraiment que j’arrête pisser! Nous avons décidé de souper la même si ont étaient seulement à une heure de Québec. Finalement, nous sommes arrivés vers 18h00 à Québec. La route a été plus longue, mais nous avons fait plus d’arrêts. Une maudite belle fin de semaine avec les copains à prendre du soleil et à ne pas se poser de question autre que de chercher sa bière dans le frigo beaucoup trop petit pour nous!
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