jeudi 30 septembre 2010

2 pointes de pizza, 2 bières, 30 minutes, 6 piastres!

Ouin grosse journée aujourd'hui! Rush à la job qui m'a tenu en haleine toute la journée. Merci au Monsters de m'avoir réveillé ce matin parce que ce n'est pas les six heures de sommeil et surtout le lever à 7h00 qui allait m'aider. Après la job, il y avait un 5@7 pour souligner le départ de deux employés. Comme il y en avait une qui était dans mon équipe, je suis resté. Le concept, c'était acheté une bière et obtenez une pointe de pizza gratuite! J'ai pris ma première bière à 5h15. Je devais partir à 5h45 MAX pour aller prendre mon bus! Ça m'a finalement coûté deux bières à 2.50$ chaque. Sérieux, avant de partir, je commençais à être sur le party! Je me suis dis que le trajet de bus allait être pas mal le fun même si je devais étudier. Ce fut à moitié le cas puisque j'ai oublié d'aller au toilette avant de partir donc j'ai eu une de ces envies à peine 10 minutes après avoir embarquer dans le bus et j'en ai eu pour 1h00! Laissez-moi vous dire que j'ai pas perdu de temps en arrivant et que l'étude n'a pas été des plus efficace quoi que j'ai tout de même éclaircit les points que je voulais éclaircir.

Maintenant, je dois encore étudier en attendant de partir pour ma première partie d'ultimate frisbee "open", homme seulement à 22h15. Au moins, je ne suis plus "cocktail" :)

Ils peuvent

Depuis deux jours, je retourne un peu dans mon trip rap français contestataire - engagé et j'ai envie de vous partager ce clip fait par un fan de Médine, rappeur français, du Havre plus précisément, qui, contrairement aux extrémistes qui ont trop souvent la Une des journaux à cause de leur action souvent irréfléchi, pousse les gens à réfléchir et à ouvrir les débats. Voici donc Ils peuvent.

mardi 28 septembre 2010

soirée de clown

Ce soir, c'était (c'est) la première(je viens de me rendre compte que c'est la 5e) de cette nouvelle émission à V. Sérieux avec les invités qu'ils avaient (Martin Matte, Pérusse), je m'attendais à ce que ce soit super bon mais malheureusement, les deux animateurs sont assez mauvais. En effet, Jacques Chevalier et Ghislain Taschereau ne font que rire de leur jokes et ça vient gossant à la longue. Mais la, ils viennent d'appeler un centre de pompe funèbre et ils l'ont niaisé avec des bouts des 2 minutes du peuple et ça c'était drôle (puisque les animateurs ne riait pas).

Ce qui est dommage, c'est qu'il n'y a rien de nouveau puisqu'ils font un peu comme dans le temps de 100 limites en faisant des montages d'annonces poche pas très drôle.

Entk, ça ne donne pas le goût d'écouter la télévision et j'ai l'impression que je viens de perdre une heure d'étude! En plus, pendant les annonces, j'ai su que l'émission d'après, c'était avec Anne-Marie Withenshaw alors j'ai l'impression que je vais "encore" perdre du temps !

dimanche 26 septembre 2010

Début de saison au ultimate!

Aujourd'hui, c'était notre premier match dans la division 2 de la ligue du dimanche. Les choses sérieuses sont commencés! J'étais excité à l'idée de commencé à jouer à un niveau aussi fort et je ne savais pas si j'allais pouvoir tirer mon épingle du jeu. En fin de compte, cela c'est passé super bien. À mon premier shift, j'ai fais un hand block, ma marque de commerce à l'intérieur, j'ai fais une couple de beau jeu en défense et j'ai fais le premier point de l'équipe!

Par contre, je vais avoir mal aux jambes demain et j'ai déjà mal aux pieds à cause qu'une bonne partie de ma corne était tombé pendant notre mois de congé!

Jeudi, c'est le début de la saison "open"!

mercredi 22 septembre 2010

Malajube

Moi qui pensais que leur parole était simplement délirante, drôle et sans grand fondement, un couplet m'a sauté à la face cet après midi tant par son degré de coolness, sa justesse et le fait que j'ai pas mal envie d'exactement ça !

Et tu t'endors contre moi
Dans mon lit bleu et blanc
Et je dors aussi
Mais pour plus longtemps

- Le crabe

lundi 20 septembre 2010

Fin de semaine de débauche

Depuis le début septembre, je suis de retour aux études, ce qui fait que je ne travaille plus à temps plein et que j'ai plein-plein d'étude à faire. Cela fait en sorte que, lorsque j'ai le temps et l'occasion de faire le party, je la prend!

Cette fin de semaine peut se résumé à une grosse occasion que j'ai su prendre! Vendredi, c'était le troisième party de fête d'un ami. J'avais été au deux premier et j'avais ma semaine dans le corps alors j'y allais un peu à reculons. Mais comme je l'ai dis à une amie avec qui je suis allé souper avant : Je suis sur que je vais arriver la bas et qu'en fin de compte, je vais partir à 2h00 du matin. En fin de compte, en parlant avec un et avec l'autre, on se rend compte que l'heure avant vite et cette belle soirée s'est terminé vers 2h30!

Puisque je n'avais pas étudier vendredi soir, je me devais de le faire samedi avant d'aller chez Sarah dans le milieu de l'après midi et passer la soirée la bas. Au début, je pensais aller dans un party ou je ne connaissais pas grand monde mais en fin de compte, il n'y avait que deux gars que je ne connaissais pas. Je me suis donc lever relativement tôt vu que je me suis coucher tard pour étudier. Vers 13h00, je call un des gars que j'allais rejoindre pour savoir à quelle heure il allait arriver et il me dit que son lift vient le chercher pour 15h00 et qu'il est bien content parce que ça va lui permettre d'écouter la game du rouge et or à la télévision. C'est à partir de ce moment que ma journée a cessé d'être efficace puisque le match commençais dans moins de 5 minutes!

En fin de compte, je suis parti de chez moi à la demi en regardant mes livres de droit du travail en me disant que j'avais vraiment pas envie d'en lire et que tant qu'à être obliger de relire parce que j'ai mal lu, aussi bien ne rien faire du tout! Je suis donc arrivé chez Sarah un peu avant 15h00 et ils jouaient au volley ball de plage. Ils étaient tous en culotte courte et en camisole sexy / bedaine et moi j'arrivais la bas en jeans avec mon manteau de printemps! Après cinq minutes, j'étais en t-shirt et j'essayais de rouler mes jeans le plus possible parce qu'il faisait chaud pour vrai! J'ai commencé à jouer un peu plus tard et y'a ben fallu que j'enlève mon t-shirt moi aussi vu que c'est le fun plonger dans le sable! On a dû jouer une bonne heure avant de commencer à ce tirer le frisbee et que les autres arrive. Vers 17h00, on était chez Sarah en train de boire de la bière et d'essayer de commande de la pizza. À partir de ce moment la, ce qui est drôle, c'est qu'il y avait souvent une personne qui avait complètement oublié le temps qui passait et qui se croyait deux heures plus tard qu'on l'était en réalité! Que ce soit Sarah qui pensait qu'il était 21h00 quand on a fini de souper à 19h00 ou Joannie qui pensait qu'il était près de minuit quand on jouait au basket à 21h00. Après notre game de basket ou il a fait vraiment chaud et qu'on ne voyait pas grand chose malgré les lampadaires, on est rentré jouer à Jungle Speed! Pas mal tout le monde a pu gagner une game sauf une ou deux personnes sur les huit qui étaient présent. Par la suite, il était un peu avant 23h00 quand Gee et compagnie sont partis. On a tous eu peur que le party finissent à cette heure la sauf qu'Éric a finalement rejoint un gars à qui il laissait des messages depuis l'après midi et il a décidé d'aller le chercher puisque c'était sa fête. De notre côté Jeff et moi sommes allés chercher de l'alcool chez lui puisqu'on en avait presque plus et qu'il était maintenant passé 23h00.

C'est la que le bout plate arrive. Sur le chemin du retour, je tourne à gauche sur le boul. Laurier afin d'aller reprendre les ponts et retourner sur la rive sud. En même temps, il y a une fille qui décide qu'elle ne regarde pas ou elle va et change trois fois de voie pour venir rentrer dans mon aile droite! On arrête sur le bord de la route pour constater les dégâts et on ne voit pas grand chose alors je prend ces coordonnées et on repars puisque c'est pas mal dangereux de rester la. Une fois de retour chez Sarah, je lui emprunter une lampe de poche pour mieux voir dans la nuit et la pluie et je me rend compte que mon aile droite est toute renforcée. J'appelle la fille et elle décide de venir voir les dégâts par elle-même. On en profite pour remplir le constat à l'amiable et elle repart un bon trente minutes plus tard. Il devait être proche de minuit et j'étais en train de boire ma bière quand Sarah, Jeff et moi avons décidé d'entamer le 26 onzes de Vodka. Deux heures plus tard, il était fini mais on s'en est rendu compte que le lendemain en se levant après avoir dormi un peu moins de 6h00! C'est donc peu normal que ma tête tournait un peu lorsque je me suis couché après avoir callé mon deuxième verre puisqu'on se sentait un peu mal d'être encore debout alors que la coloc à Sarah essayais de dormir!

Le lendemain, j'ai tout de même réussi à faire mon étude de façon efficace avant de m'endormir dans mes livres dès que j'eus terminé ma lecture! Toute une fin de semaine en fin de compte malgré l'accrochage!

mardi 14 septembre 2010

Party de fer Labatt 50

Je profite d'une petite pause de lecture en ce mardi soir en écoutant le show des Colocs au festival d'été de Québec en 1999 pour vous faire la suite qui n'en est pas vraiment une de mes péripéties post-opératoire!

Comme je vous le disais en fin de message, je n'avais pas beaucoup dormi durant les nuits suivants mon opération. Le samedi, nous avions le super party de fer Labatt 50 de prévu depuis des mois. Mon médecin m'avait dit que je pourrais y aller mais qu'évidement, je ne pourrais pas participer au tournoi et que je ne pourrais pas boire d'alcool. C'est donc malgré tout cela que je me suis pointé chez Dave Roy samedi matin avant d'aller chercher Mathieu et Marsha en ville et de ce diriger vers le lac Poulin en Beauce pour rejoindre la gang pour LE party de l'été. On est arrivé la bas un peu avant une heure puisqu'on nous avait demandé d'arriver pour cette heure là et que je suis quelqu'un de ponctuel. En fin de compte, pas mal tout le monde est arrivé entre 13h00 et 13h30, ce qui faisait pas mal contraste avec l'an passé ou plusieurs gens étaient arrivé ben ben tard en après midi ce qui fait en sorte que le tournoi c'était terminé à la noirceur.

Évidement, avec l'amanchure de mon nez, j'ai été une attraction pendant une bonne partie de la journée. Lorsque les premières équipes se sont mis à jouer, j'ai remarqué que Marsha n'avait aucune idée de la façon de lancer un fer et que, malgré tout, elle était pas si pire que ça! Je me suis dis que ça devait être normal puisqu'elle est une ancienne joueuse de basketball. Je suis allé lui montré la technique et comme de fait, elle a commencée à être encore plus précise dans ces lancer. En fin de compte, elle a été finaliste du tournoi ! Pas pire pour une "recrue"!

Comme je n'avais pas ben ben dormi, je suis allé faire une sieste dans l'auto un peu après le début du tournoi. Évidement, je n'ai pas réussi à dormir mais cela m'a permit d'avoir un peu plus d'énergie pour le reste de la journée. Il y avait beaucoup de monde et ça nous a permit de jaser avec des gens que ça faisait un bout ou tout simplement de se retrouver entre chum de gars pis de dire des niaiseries, ce qui fait toujours du bien!

Vers le milieu de l'après midi, le frère de Dan a fait son show de boucane avec sa vieille bagnole. Ça fait tripper ben du monde mais moi personnellement, je ne vois ça que comme du gaspille de gaz et de pneu. M'enfin, ça quand même été drôle de se rendre compte que le vent repoussait toute la fumée dans sa voiture !

Vers la fin de l'après midi, je suis retourné me coucher dans l'auto puisque je commençais à avoir mal à la tête. Malheureusement, il c'est pas parti avec le repos alors je me suis dis que le souper aiderait probablement les choses. Le souper était super bon même si on ne voyait plus grand chose, j'ai peut-être mangé un morceau de papier d'aluminium sans m'en rendre compte à cause de cela! Le souper avait beau être ben bon, il ne m'a pas permit de me débarrasser de mon mal de tête qui commençait pas mal à me faire chier! Marsha et moi commencions à être fatigué mais j'étais mal à l'aise (!) de dire aux gars qu'on s'en allait. On est donc descendu au chalet pour aller chiller autour du feu. Ils avaient mis un gros paquet de branche pour partir un méga feu. Le problème, c'est qu'ils voulaient le starter avec du ... spray net ! Il a fallu que je m'en mêle en trouvant un turcotte à quelque part et faire assez de vent pour que le feu se répande un peu partout!

En fin de compte, nous sommes parti vers 23h00 et un peu avant d'entrer sur l'autoroute, j'ai demandé à Dave de venir prendre la place de co-pilote pour tenir compagnie à Mathieu puisque je sentais que je ne pourrais pas rester éveiller pendant tout le trajet avec la fatigue et le mal de tête. En fin de compte, j'aurai pu resté en avant puisque Dave s'est endormi avant moi ! Pour ma part, j'ai pas mal perdu la carte entre Ste-Marie et Ste-Foy. Malgré tout, après être aller porter tout le monde et chercher quelques trucs essentiels à mon confort chez mes parents (dont des pilules pour le mal de tête et un humidificateur), je me suis couché vers 1h00 en me disant que si je ne dors pas dans 5 minutes que j'allais mourir. Comme j'écris ces lignes plus de deux semaines plus tard, vous comprendrez que ça m'a pris moins de temps que ça pour m'endormir et enfin dormir pendant 11h00! Je commençais à prendre le dessus sur cette fichus opérations !

jeudi 2 septembre 2010

Jeudi Jour J (partie 2)

Ne bougez pas sont les premiers mots que j'ai entendu à mon réveil. Une anesthésie générale, ce n'est pas comme dormir, loin de la. On se réveille oui, mais c'est la, la seule ressemblance. On est plus fatigué qu'à son réveil, on a aucun souvenir, même pas de rêves, notre corps est lâche, notre cerveau paresseux et en plus, il y a des chances qu'on ait la nausées. Je crois que j'ai essayé de gratter mon nez en me réveillant mais comme le reste des trucs qui se sont passés pendant les 15 minutes qui ont suivi, je ne m'en souviens pas trop. Je sais que j'ai demandé l'heure à la personne qui était la. Elle m'a répondu, je me suis répété sa réponse pour bien l'assimiler et je l'ai aussitôt oublié. Je n'ai pas osé lui redemandé l'heure pour ne pas qu'il pense que j'ai un trouble neurologique même si j'étais sur du contraire, je n'étais pas dans l'état d'argumenter avec lui. On m'a ramené à l'étage des chirurgies d'un jour ou Marie-Lou c'est occupé de moi pendant les deux heures ou je suis resté la à essayer de reprendre mes esprits. Ma mère est revenue et j'étais content qu'elle soit la, je voulais lui prendre la main mais l'infirmière a décidé qu'elle devait m'injecter une dose d'anti-douleur et a demandé à ma mère de ressortir pour me laisser dormir afin que je reprenne des forces. L'infirmière m'a shooté au Dilaudid, un analgésique narcotique environ huit fois plus puissants que la morphine. Encore une fois, je pensais être geler mais en fin de compte, ce médicament donne juste envie de dormir. D'après ce que je viens de lire, il est utilisé pour contrer les douleurs aiguë. Malheureusement, je n'ai pas réussi à m'endormir mais j'ai pu suivre par bribes les conversations des infirmières qui parlait de leur conditions de travail et qu'elle trouvait cela un peu dur de travailler aussi longtemps et souvent. Encore une fois, ce n'est pas comme à la télévision ou les infirmières sortent avec les docteurs et ou il y a plein de potin! Lorsqu'elle est revenu prendre mes signes vitaux, j'ai osé lui dire que j'avais froid à la main gauche ou mon soluté était encore branché. En fin de compte, elle c'est rendu compte que j'étais frigorifié (c'est sa propre expression) après m'avoir touché! Elle m'a apporté des couvertures chauffante et je me suis bel et bien rendu compte que j'avais froid parce que ça m'a fait un bien immense!

Peu après, un homme est arrivé de l'autre côté du rideau. Je l'avais vu le matin alors qu'il faisait son gars drôle qui a déjà mangé un coup de hache je sais plus ou (j'avais mes écouteurs sur les oreilles souvenez-vous). Il faisait encore son tough en disant qu'il était prêt à partir et qu'il n'avait pas été endormi au complet pendant l'opération mais les infirmières ne pouvait pas le laisser partir seule et le gars devait appeler sa sœur et il ne savait même pas son numéro par cœur. Ça n'a pas été bien long avant qu'il soit victime d'un genre de malaise. Évidement, j'étais dans les vapes et je ne voyais rien mais je crois qu'il a essayé de ce lever trop rapidement et il a eu des étourdissement. En fin de compte, il était encore la lorsque je suis partie. Ma mère est revenu et l'infirmière lui a donné les médicaments à acheter, elle est donc reparti les acheter et lorsqu'elle est revenue, l'infirmière lui a dit que je serais probablement prêt à partir bientôt et qu'elle devrait approcher l'auto puisqu'elle était stationner dans la rue. C'est dans ces moments la qu'on se dit qu'on ne peut pas passer au travers en étant seul, il y a juste trop de chose à penser et notre cerveau est juste trop con pendant ce temps.

Pendant que ma mère allait déplacer la voiture, les infirmières ont amener le lit près des toilettes afin que je me lève, que je fasse 4-5 pas et que je pisse un coup. Lorsque je me suis levé, je me suis rendu compte que ma jaquette était toujours ouverte et je me suis dis, tiens les infirmières vont sûrement en profiter pour yeuxté mon beau ti-cul tight mais il y en avait une qui servait juste à ça, tenir la jaquette fermée! Une fois assis sur la toilette, parce que l'infirmière ne peut pas resté la pour me tenir, je croyais que je DEVAIS uriner alors je me forçais pour que ça sorte mais il n'y avait rien à faire. L'infirmière devait penser que j'étais know-out parce qu'elle a cogné en me demandant si ça allait bien. J'ai compris qu'elle voulait juste que je marche un peu à ce moment la.

Le retour c'est bien passé et je me disais que la soirée allait passé vite quand l'infirmière m'a expliqué qu'en prenant 1 comprimé de Dilaudid au 4 heures, je serait mieux d'aller me coucher et de dormir pour reprendre des forces. La seule chose qui me faisait un peu chier dans cette histoire, c'est que je devais dormir avec la tête surélevé et idéalement en position assise. Ma mère a donc eu la bonne idée de me proposer de rester chez elle même si elle partait pour NY le soir même, Gabriel n'avait qu'à passer la nuit chez elle et comme ça, je pourrais dormir sur les fauteuil Elrand.

J'ai été au petit soin par mes amis Gab et Mart pendant les 24h00 qui ont suivi. En effet, j'avais le nez remplis de gaze et j'avais une moustache en gaze qu'on devait changer souvent car je saignais du nez en attendant la cicatrisation de l'opération. Gab a donc été mon infirmière personnel de 19h00 à 7h30. Il a fait un boulot vraiment cool en changeant mes pansements quand il le fallait, en me surveillant dès que je bougeait un peu et en allant chercher à boire. Parce que, vu que j'ai été entubé, je suis supposé avoir mal à la gorge et avoir de la difficulté à avaler. Je ne ressent pas le mal, probablement à cause des pils mais une chose est sur, ce n'est pas facile de boire avec le nez remplis de truc qui ne laisse pas passer une parcelle d'air! Je m'étouffais à chaque fois que j'avalais de l'eau car il restait toujours une petite goûte dans le fond de la gorge qui essayait de se tailler une place vers mes poumons! Jeudi soir, j'ai pu dormir à peine 2 heures en tout et partout. Je faisais pourtant exactement ce que l'infirmière m'avait dit de faire, je restais couché mais les Dilaudid ne m'endormais pas assez pour que je fasse plus que somnoler. En fin de compte, ni moi ni Gab avions vraiment pu dormir lorsque Mart est arrivé vers 7h00 du matin. Moi ce n'était pas si pire, tout ce que j'avais à faire, c'était de rester la mais lui, il devait aller travailler. La journée c'est bien passé et comme je n'ai pas eu de nausée en 24h00, j'ai pu reprendre une diète normale! J'ai payé la pizza à martine et après m'être douché, je suis allé cherché des trucs à mon appart (dont ma voiture). La deuxième nuit, je la passais tout seul chez mes vieux. Cette nuit la n'a guère été mieux. En fait, j'ai réussi à dormir 2 fois deux heures lorsque, au désespoir, j'ai décidé de dormir le long du divan avant 2 oreillers sous ma tête. J'ai tout de même décidé d'aller au party de fer Labatt 50 qu'on avait en Beauce ce samedi là...

Jeudi Jour J (partie 1)

J'avais rendez-vous à 9h30 à l'hôpital St-Sacrement, je suis sorti de la vers 16h30. Je crois qu'on ne peut pas avoir meilleur exemple d'une chirurgie d'un jour. Je me suis donc présenté aux inscriptions à la minute près malgré le trafic matinal. Nous sommes comme ça ma mère et moi, toujours à l'heure! Ensuite, on m'a fait monté au 3e étage pour attendre la venue d'une infirmière qui m'a donné mon linge de patient et me disant de tout enlever avant de m'habiller avec la fameuse jaquette ouverte par en arrière. Heureusement, ils nous donnent aussi une robe de chambre donc on n'a pas les fesses à l'air. Un peu plus tard, une autre infirmière prend notre pression, température et autre signe vitaux en s'assurant qu'on a bien enlever nos "petites bobettes", comme si on est du genre à ne pas avoir compris la première fois quand l'infirmière nous dit d'enlever tout, tout, tout. Après cela, je dis à ma mère qu'elle peut quitter lorsque l'infirmière me confirme que je devrais être de retour pour 15h00.

J'en profite pour écouter un Grey's Anatomy sur mon lecteur mp3 histoire de ne pas avoir à entendre les conversations sans fondements des autres patients assis autour de moi. Finalement, vers 11h30, on me mettre à l'étage du bloc, l'anesthésique vient me voir pour m'expliquer comme cela va se passer mais en fin de compte je crois qu'il vient juste s'assurer que mes voix respiratoire ne sont pas bloqués et qu'il n'aura pas de difficulté m'entuber après que je sois tombé endormi et s'assurer que je ne suis pas trop tendu. Comme j'ai hâte de me faire endormir, il n'y a pas trop de problème de ce côté!

Un peu passé midi, mon docteur vient me voir. Je ne l'avais pas reconnu habillé pour aller au bloc tout en bleu, il me souris et me rappelle les grandes lignes de ce que j'aurai pas le droit de faire après l'opération. Encore une fois, ce n'est pas ce que je m'imaginais. Les docteurs sont pas mal plus pressé que je le pensais et je sens que j'ai à peine le temps de poser mes questions. Il ne m'explique même pas ce qu'il va faire exactement pendant l'opération. Ma dernière rencontre datant de mars avec lui, ces explications rapide (rencontre de moins de 15 minutes) sont un peu loin. enfin, on verra bien lorsque je serai réveillé!

On traîne mon lit dans la salle d'op. C'est loin d'être comme dans les séries télé et le budget manque cruellement, ça ce voit même pour un gars qui ne connaît rien à la médecine! On me met sur la table d'opération en s'assurant que ma jaquette est bien ouverte. Je ne sais pas trop pourquoi mais bon. Une stagiaire du nom d'Ariane m'explique comment ils vont faire pour m'endormir. Elle prend la peine de baisser son masque pour que je lui vois le visage au complet, c'est gentil et ça met en confiance, d'autant plus qu'elle n'a pas que des beaux yeux! Ça aussi ça met en confiance. Malheureusement, on m'explique que je serai endormi à l'aide d'un soluté et que ce n'est pas l'oxygène qui va m'endormir. Pendant qu'Ariane me pose les ventouses relié à la machine qui fait bip-bip au son de mon cœur un peu partout sur le corps (et qu'elle est clairement mal à l'aise de m'en posé sur le côté des fesses), l'anesthésiste m'explique qu'il va me poser le soluté sur le dessus de la main, que la piqûre risque de faire mal et que, lorsqu'il injectera le truc qui va m'endormir, ça va chauffer dans ma main. Je sens quelque chose sur ma main et je pars à rire en lui disant que je donne du sang souvent et que ce n'est rien à comparer. Une infirmière me dit qu'il a juste geler la peau sur ma main pour que ça fasse moins mal mais que j'ai aussi raison car ça fait moins mal que de donner du sang. Je ne sais pas si c'est à cause de l'anesthésie locale mais c'est vrai que ça pique pratiquement pas. Par la suite, Ariane m'explique qu'elle va me mettre le masque à oxygène et de ne pas stresser. Je la coupe un peu en lui disant de ne pas s'inquiéter pour moi, que c'est le bout que j'avais le plus hâte de me faire endormir! Tout le monde part à rire dans le bloc et elle me met le masque sur la bouche. Il n'y a aucune odeur particulière et je n'ai pas d'euphorie. Pourtant, j'étais sur que c'était des effets secondaires de l'oxygène pur dans notre système. Quelques secondes plus tard, l'anesthésiste m'annonce qu'il va envoyer la dose pour m'endormir et de prendre cinq grandes respirations. Décidément, ils ne font rien comme à la télévision, je n'aurai même pas la chance de compter de 10 à 0 comme dans les films! Qu'importe, je respire à fond en essayant d'être le plus attentif possible au moindre changement, à la quatrième respiration, le plafond s'embrouille un peu et je sens que je vais partir. J'ai le temps de lâcher un je commence à être stone, ou geler, je ne sais plus avant que les lumières se ferme pour de bon.