jeudi 2 septembre 2010

Jeudi Jour J (partie 1)

J'avais rendez-vous à 9h30 à l'hôpital St-Sacrement, je suis sorti de la vers 16h30. Je crois qu'on ne peut pas avoir meilleur exemple d'une chirurgie d'un jour. Je me suis donc présenté aux inscriptions à la minute près malgré le trafic matinal. Nous sommes comme ça ma mère et moi, toujours à l'heure! Ensuite, on m'a fait monté au 3e étage pour attendre la venue d'une infirmière qui m'a donné mon linge de patient et me disant de tout enlever avant de m'habiller avec la fameuse jaquette ouverte par en arrière. Heureusement, ils nous donnent aussi une robe de chambre donc on n'a pas les fesses à l'air. Un peu plus tard, une autre infirmière prend notre pression, température et autre signe vitaux en s'assurant qu'on a bien enlever nos "petites bobettes", comme si on est du genre à ne pas avoir compris la première fois quand l'infirmière nous dit d'enlever tout, tout, tout. Après cela, je dis à ma mère qu'elle peut quitter lorsque l'infirmière me confirme que je devrais être de retour pour 15h00.

J'en profite pour écouter un Grey's Anatomy sur mon lecteur mp3 histoire de ne pas avoir à entendre les conversations sans fondements des autres patients assis autour de moi. Finalement, vers 11h30, on me mettre à l'étage du bloc, l'anesthésique vient me voir pour m'expliquer comme cela va se passer mais en fin de compte je crois qu'il vient juste s'assurer que mes voix respiratoire ne sont pas bloqués et qu'il n'aura pas de difficulté m'entuber après que je sois tombé endormi et s'assurer que je ne suis pas trop tendu. Comme j'ai hâte de me faire endormir, il n'y a pas trop de problème de ce côté!

Un peu passé midi, mon docteur vient me voir. Je ne l'avais pas reconnu habillé pour aller au bloc tout en bleu, il me souris et me rappelle les grandes lignes de ce que j'aurai pas le droit de faire après l'opération. Encore une fois, ce n'est pas ce que je m'imaginais. Les docteurs sont pas mal plus pressé que je le pensais et je sens que j'ai à peine le temps de poser mes questions. Il ne m'explique même pas ce qu'il va faire exactement pendant l'opération. Ma dernière rencontre datant de mars avec lui, ces explications rapide (rencontre de moins de 15 minutes) sont un peu loin. enfin, on verra bien lorsque je serai réveillé!

On traîne mon lit dans la salle d'op. C'est loin d'être comme dans les séries télé et le budget manque cruellement, ça ce voit même pour un gars qui ne connaît rien à la médecine! On me met sur la table d'opération en s'assurant que ma jaquette est bien ouverte. Je ne sais pas trop pourquoi mais bon. Une stagiaire du nom d'Ariane m'explique comment ils vont faire pour m'endormir. Elle prend la peine de baisser son masque pour que je lui vois le visage au complet, c'est gentil et ça met en confiance, d'autant plus qu'elle n'a pas que des beaux yeux! Ça aussi ça met en confiance. Malheureusement, on m'explique que je serai endormi à l'aide d'un soluté et que ce n'est pas l'oxygène qui va m'endormir. Pendant qu'Ariane me pose les ventouses relié à la machine qui fait bip-bip au son de mon cœur un peu partout sur le corps (et qu'elle est clairement mal à l'aise de m'en posé sur le côté des fesses), l'anesthésiste m'explique qu'il va me poser le soluté sur le dessus de la main, que la piqûre risque de faire mal et que, lorsqu'il injectera le truc qui va m'endormir, ça va chauffer dans ma main. Je sens quelque chose sur ma main et je pars à rire en lui disant que je donne du sang souvent et que ce n'est rien à comparer. Une infirmière me dit qu'il a juste geler la peau sur ma main pour que ça fasse moins mal mais que j'ai aussi raison car ça fait moins mal que de donner du sang. Je ne sais pas si c'est à cause de l'anesthésie locale mais c'est vrai que ça pique pratiquement pas. Par la suite, Ariane m'explique qu'elle va me mettre le masque à oxygène et de ne pas stresser. Je la coupe un peu en lui disant de ne pas s'inquiéter pour moi, que c'est le bout que j'avais le plus hâte de me faire endormir! Tout le monde part à rire dans le bloc et elle me met le masque sur la bouche. Il n'y a aucune odeur particulière et je n'ai pas d'euphorie. Pourtant, j'étais sur que c'était des effets secondaires de l'oxygène pur dans notre système. Quelques secondes plus tard, l'anesthésiste m'annonce qu'il va envoyer la dose pour m'endormir et de prendre cinq grandes respirations. Décidément, ils ne font rien comme à la télévision, je n'aurai même pas la chance de compter de 10 à 0 comme dans les films! Qu'importe, je respire à fond en essayant d'être le plus attentif possible au moindre changement, à la quatrième respiration, le plafond s'embrouille un peu et je sens que je vais partir. J'ai le temps de lâcher un je commence à être stone, ou geler, je ne sais plus avant que les lumières se ferme pour de bon.

2 commentaires:

Anonyme a dit...

Ta jaquette doit être ouverte au cas où ils auraient à te réanimer.

-Djee

Unknown a dit...

Dans ce cas, ils sont quasiment mieux de tout arraché tant qu'à me lever la jaquette par dessus la tête :)