lundi 24 janvier 2011

Déchiré

On entends de plus en plus parler du retour des Nordiques à Québec. En tant qu'amateur de hockey, ça me rejoint, j'aimerais ça pouvoir encourager une équipe de ma ville, m'identifier à des joueurs qui jouent à 15 minutes de chez moi et avoir des frissons comme on peut en avoir en écoutant les canadiens.

Notre économie étant ce qu'elle est, l'état prend beaucoup de place au Québec et c'est compréhensible. Ça me met dans tous mes états quand des experts comparent notre situation à celle des villes américaines "similaires" pour nous montrer par A + B que tel ou tel plan ne peut pas fonctionner. Le problème, c'est qu'ici, ce n'est pas la bas et qu'à mon humble avis, aucune comparaison ne peut tenir. Cela ne garanti pas le succès d'une telle entreprise mais ça ne veut surtout pas dire qu'elle va nécessairement échoué. Après l'état (et les organismes parapublics), il y a deux grandes entreprises qui peuvent aligner les millions sans frémir, Bell et Vidéotron.

C'est la que les problèmes moraux apparaissent. Puis-je me réjouir de l'investissement d'un homme qui essai de crever plus de 250 personnes en les mettant en lock-out depuis plus de deux ans? J'ai arrêté de lire le site de canoë pour cette raison et depuis quelques mois je me questionne sur mon choix de câblodistributeur. Es-ce que mes valeurs doivent toujours passer avant mon portefeuille et même la qualité du service offert (parce qu'on ne se le cachera pas, y'a pas photo entre Bell et Vidéotron pour l'internet)? Qu'arrivera-t-il s'il y a un syndicat est accrédité dans une activité essentielle à l'exploitation d'un futur Colisée? Parce qu'après tout, on donne des munitions par la bande pour qu'une entreprise puisse nous dire qui a frenché qui la semaine passé lors du voyage organisé dans le sud lors d'une émission qui passe sur son réseau de télévision afin de faire rêvé des québécois alors qu'il fait -40 dehors...

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