C'était en mai 2002. À l'époque, j'étais un étudiant à l'université laval et j'étais tombé par chance sur un courriel de ma boite de l'université nous annonçant qu'un concours permettrai à quatre étudiants d'une dizaine université d'aller visiter une école d'informatique de Paris. Le plan était le suivant : Le matin, on a des cours de cette école et l'après midi, on nous fait visiter la ville. J'ai été choisit et j'ai donc pu faire mon premier voyage outre-mer!
Le jeudi soir, tous les étudiants étrangers de même que leur "pair" parisien était invités à aller prendre une bière dans un pub. Le gars chez qui j'habitais ne pouvais pas être la puisqu'il avait un examen important le lendemain. Par contre, moi j'étais un peu la en vacances donc j'ai décidé d'y aller après qu'il m'ait donné les indications pour revenir chez lui.
La soirée fut cool et je dû partir vers minuit sachant que les métros fermaient à 1h00. J'ai donc pris le métro et j'ai ensuite transférer avec un RER puisqu'il habitait en banlieue. Après le RER, je devais prendre un bus qui allait me déposer à quelques pas de chez lui. Malheureusement, vu l'heure tardive, il n'y avait plus de bus. Comme j'étais seul et que je ne savais pas du tout ou m'en aller et qu'il y avait un groupe de gars assez turbulent qui étaient débarqué à la même station que moi, j'ai décidé de marcher en ligne droite afin de donner l'impression que je savais ou je m'en allais et ainsi ne pas attirer l'attention sur moi.
Après plus de 30 minutes de marche, je n'avais pas encore croiser la rue ou le gars habitait et pour tout vous dire, je ne savais même pas si je marchais dans la bonne direction pour la croiser! Un taxi est passé, j'ai essayé de l'arrêter pour m'informer mais il n'a pas broncher. J'ai donc continuer de marcher en ligne droite en espérant trouver mon chemin. Un peu plus tard, une voiture de police s'en venait vers moi. Cette fois-ci, je n'ai pas pris de chance et je me suis mis directement au milieu de la rue devant elle. Une fois arrêté, je suis allé voir le policier et je lui dis : Excusez moi Monsieur l'agent mais je suis un touriste et je dois me rendre à cette adresse (en lui tendant mon bout de papier) et j'ai aucune idée ou c'est! Le policier me regarda en voulant dire mais tu es malade mon gars! Regarda le papier, commença à m'expliquer le chemin et finir par me dire d'embarquer derrière afin qu'il puisse m'y apporter.
C'est de cette façon que je me rendis compte que j'étais à environ 5 minutes de voiture de ma destination. Il devait être 2h30 lorsque je suis revenu. Une fois à l'intérieur de l'immeuble, j'ai essayé d'ouvrir la mauvaise porte avec ma clé en même temps que la mère du gars qui m'hébergeait ouvrir la porte en me demandant ce que je faisais la, que j'aurai du appeler, qu'elle s'inquiétait. Moi ne sachant pas trop ce que je venais de vivre (je ne savais pas que c'était dangereux les banlieues à cette époque) rentra pénard en m'excusant.
C'est de cette façon que j'ai fais ma première promenade nocturne en banlieue de Paris !
2 commentaires:
Ouais bin ca dépend dans quelle genre de banlieue t'étais. Si fallait que tu prenne un RER, y'a de fortes chances que ca soit un ptit quartier de famille très correct. Les banlieues chaudes sont juste aux abords de la ''vraie'' ville. Style, le 91, 93 et ces truc là qui sont à quelques minutes à pied du 17e, 18e ou 19e arrondissement. Un ptit indice pour savoir si tu étais dans une banlieue dites de ''racailles'': est-ce qu'il y avait des énormes HLM tout partout? Et est-ce que les kids s'amusaient à faire exploser les plus gros pétards possibles aux endroits les plus publics possibles? Est-ce qu'il y avait beaucoup de cages, ces minis-terrains de soccer tout grillagés?
Sinon bah, personellement, quand j'étais à Paris, j'ai logé 2 ou 3 jours dans une auberge de jeunesse dans le 19e et qui était a 2 minutes du 93 et je jouais au soccer dans les cages avec les gens du quartier jusqu'aux ptites heures de la nuit et j'ai pas eu de problèmes. Comme quoi, faut pas toujours se fier aux mythes. Oui, y'a des banlieues dangereuses... mais pas si tu te mêle de tes affaires!
T'inquiète, je n'étais pas au beau milieu des ghettos parisien mais j'étais quand même loin d'une belle petite banlieue tranquille pour bourgeois bedonnant.
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