mercredi 20 mai 2009

La chaleur

Bon, je me lance. Ce n'est pas à cause que j'ai bu de la bière ce soir que j'écris ce genre de texte. En fait, ça fait plus d'une heure que j'ai fini ma dernière bière et cela fait quelques temps déjà que je songe à écrire des histoires, disons coquine. La principale raison qui m'empêchait de le faire, c'était la gêne. Alors mettons les choses au clair tout de suite. Ce sont des histoires et rien de cela ne m'est arrivé. Si vous êtes un gars et qu'on se voit, SVP ne me parlez pas de ces messages, cela risque de me mettre mal à l'aise!

---

Il faisait chaud en ce soir de juillet. Le genre de soir ou tout le linge que l'on porte décide de ce coller à soi et de retenir encore plus la chaleur qui se dégage de son corps. Évidement, mon air climatisé à décidé de rendre l'âme la semaine précédente et je n'avais pas encore eu le temps, ou je n'avais pas encore pris le temps d'aller en acheter une autre. Il faisait donc très chaud dans mon appartement et tout ce que j'avais pour me rafraîchir, c'était de la bière ou de l'eau. Boire de l'eau un mardi soir avant de se coucher, c'est bien mais un vendredi soir alors que la soirée est encore jeune, c'est un peu déplacé.

Je zap la télé dans l'espoir d'avoir des images assez divertissante pour m'y arrêter le temps de songer à ce que je pourrai faire. Mon cellulaire sonne et je te répond d'une manière un peu endormi. C'est que cette chaleur pèse vraiment et que tout est comme au ralentit.

Après quelques minutes de conversation, on convient de se rejoindre au club vidéo pour se louer un film. C'est rendu une sorte de nom de code car on sait très bien tout les deux qu'on ne verra pas la fin du film.

De retour à l'appart, tu prend conscience de la mise en garde que je t'ai fait quelques minutes plus tôt à propos de la température mais tu te dis que c'est toujours moins pire que chez toi dans ce bloc appartement en ville. Ça te donne une bonne raison pour en enlever une couche et ce n'est pas moi qui va s'en plaindre! On part donc le film dont je ne me souviens évidement plus du titre. T'es en camisole rouge. Le genre de camisole toujours en solde à 10$ pour deux car on doit nécessairement porter autre chose avec ça si on ne veut pas avoir l'air trop provocatrice. T'as enlever ta jupe pour laisser l'air glisser sur tes jambes bronzées. Elles sont en sueur et le reflet de la lumière produite par la télévision sur celle-ci est très agréable.

Ça ne fait pas 10 minutes que le film est commencé qu'on décide d'adopter une position différente sur le divan, plus horizontale puisque la chaleur, toujours celle-là nous pèse et nous empêche de se tenir droit. On s'allonge donc sur se sofa et je me place derrière toi afin de ne pas te cacher la télévision. En fait, c'est simplement une défaite pour te prendre dans mes bras et sentir ton parfum en déposant ma tête sur ton épaule afin de regarder le film.

Je ne pensais pas que cela pouvait être possible mais le taux d'humidité augmente encore dans la pièce tant que nos corps sont comme collé l'un à l'autre. La sueur, dit-on, est un système de refroidissement du corps. À ce moment, j'ai de la misère à y croire.

C'est à ce moment que tu décide de te replacer un peu sur le divan et tes fesses s'appuie quelques instant sur mon corps. La réaction est immédiate comme si c'était un signal de départ tant attendu et tu sens une érection. Ça te fait sourire de me voir réagir aussi rapidement à chaque fois. Tu commence à onduler les hanches en sachant très bien que c'est la pire des tortures que tu peux me faire endurer. J'émets un petit son de satisfaction et je t'embrasse dans le cou près de l'oreille, pas mal le seul endroit que je peux atteindre de ma bouche sans bouger le reste de mon corps qui serait dont ben triste de quitter cet endroit privilégier!

Tu relève la tête afin de m'offrir ton cou. Pour l'instant, je joue le jeu et je couvre ton cou de petit bec sec pendant que ma seule main de libre, l'autre étant sous toi, caresse ton vendre. Ce qui est bien avec le ventre c'est que c'est la porte d'entrée vers deux endroits névralgiques de ton corps. Pour l'instant, je le caresse seulement du bout des doigts pour te faire languir un peu et faire durer le plaisir.

Tout à coup, d'un geste brusque, tu plaque tes fesses sur mon sexe et tu tourne le visage pour m'embrasser passionnément. J'ai un peu mal suite à ce mouvement puisque je suis de plus en plus à l'étroit ici bas mais je m'en fou un peu, ce qui suit risque de me faire oublier cette petite douleur bien assez vite. On s'embrasse toujours alors que ma main n'arrive pas à ce décider si elle va vers le haut ou le bas. Finalement, je décide d'y aller avec la seconde option malgré le fait que ce soit peut être un peu tôt. Je m'en fou car j'aime ça voir à quel point tu es excitée. Je passe tranquillement ma main sur ta cuisse gauche et je remonte en passant mon index sur ta petite culotte. Il n'y a pas de doute, il n'y a pas que moi qui est excité! Tu lâche un mffff en m'embrassant et en serrant les cuisses sur ma main mais elle est déjà parti explorer une autre partie de ton corps maintenant que j'ai eu ce que je voulais.

Comme pour me montrer qu'il n'est pas trop tôt, tu glisse ta main dans mon pantalon de sport et tu m'empoigne brutalement. Faut dire que notre position n'aide pas au mouvement doux et tendre, on pourrait quasiment s'engager dans un cirque en tant que contorsionniste! Le contact de ta main sur mon sexe me fait perdre le nord. Alors que je caressais le reste de ton corps, j'ai baissé ta culotte d'un habille mouvement de poignet jusqu'à tes genoux et je t'ai pris comme cela sans avertissement. Tu arrête de m'embrasser afin de lâcher un gémissement de satisfaction. La chaleur dans l'appartement atteint un point de non retour, non corps sont maintenant en fusion.

1 commentaire:

Elle a dit...

Continue, on aime ça! ;)