Cette fin de semaine, je suis tombé sur un reportage à Télé-Québec sur le cinéma québécois. Ça devait être un reportage en plusieurs partie puisque c'était l'ère de la performance. Plusieurs directeur, réalisateur, acteur du cinéma québécois y était et parlait de notre cinéma. Il y avait François Delisle qui est le directeur de "Le bonheur est une chanson triste" qui disait des trucs intelligent comme de démontrer que ce n'est pas à cause qu'un film ne récolte pas 1 million au Box Office qu'il est moins bon. C'est peut-être juste à cause qu'il n'est pas destiné à un grand public. Puisque le titre est cool et que le gars à l'air cool, ça m'a donné envie d'aller louer le film. De plus, il a dit de bonne chose sur continental, un film sans fusil alors je l'ai loué aussi même si les bandes annonces ne m'avait pas enchantées du tout!
J'ai lu le synopsis du film et ça dit simplement que c'est une fille qui se promène avec une petite caméra et qui demande le plus sérieusement du monde à des passants ce qu'est, pour eux, le bonheur. Je vous laisse le temps d'y réfléchir car j'aimerais avoir votre avis la dessus (même si ça fait plusieurs jours que j'ai écris ce billet).
Pour ma part, je vais essayer de voir le tout positivement et ne pas dire que le bonheur est l'absence de tel chose, ce qui reviendrait à dire que le malheur est ces mêmes choses.
Alors, du tac-o-tac le bonheur est de ce lever la matin avec le sourire. Pour me lever avec le sourire, il me faut un emploi qui me plaît, une vie remplit mais pas trop. Pour l'emploi, on repassera mais à moyen terme, j'ai pris les dispositions pour que cela change. Ma vie remplit. En fait, ce n'est pas tant d'avoir des activités à faire mais plutôt de ne pas les faire seul. Donc sans m'en rendre compte, je reviens à la fin du film Into the Wild avec la dernière inscription dans le journal de l'acteur principal. Si vous n'avez pas vu le film et qu'il vous intéresse, ne lisez pas ce qui suit, passez au paragraphe suivant. "Happiness only real when shared". Le vrai bonheur se doit d'être partagé.
Vous me voyez venir maintenant, afin de satisfaire ce dernier point, la vie de couple est de mise à moins d'avoir assez d'ami et de voir souvent les mêmes personnes. Par contre, mes récentes réflexion m'ont prouvés que cela ne peut malheureusement pas se produire sur le long terme. Mes deux premières conditions, et les plus importantes, n'étant pas remplis, puis-je donc en conclure que je suis malheureux? Le malheur et le bonheur sont-ils mutuellement exclusif?
Sincèrement, bien que je dois donner l'impression de le croire, je ne le crois pas. Je me plais à croire que le bonheur est une quête sans fin, une quête qui nous pousse à continuer à avancer vers cet idéal qu'on n'atteindra probablement jamais mais qui nous aide à apprécier les petites choses de la vie. Parce que c'est aussi ça le bonheur :
Entendre TA toune
Voir un enfant te sourire
Respirer à fond
Se faire masser
Aller à un spectacle
Manger un bon repas
Passer une belle soirée avec ces amis
Suer en faisant le sport qu'on aime (exposant 2 quand on le fait avec des amis)
Se rendre compte, encore une fois, que l'on est pas malheureux :)
Voir le CH gagner
Aimer
Vivre
J'ai hâte à ce soir pour voir le film, j'ai l'impression que je vais me rendre compte qu'il y a des gens pas mal plus pessimistes que moi!
3 commentaires:
Le plaisir présente un avantage : contrairement au bonheur, il a le mérite d' exister
-Frédéric Beigbeder
À force de philosopher là-dessus, je me suis dit un jour que j'allais profiter des trucs que j'aime plutôt que de chercher l'apogée du bonheur. Imagine, quand tu le trouves ce nirvana, tu fous quoi après ? Plus de challenge font que tu n'as plus de raison de vivre.
Intéressant ça!
À bien y penser, mes "petits bonheurs" en fin de message sont probablement plus des plaisirs de la vie que des manifestations du bonheur.
Pas d'accord avec Beigbeder, moi.... Je pense vraiment que le bonheur est fait de petits plaisirs. Mais faut dire que je déteste cordialement le personnage Beigbeder ;)
En fait je voulais te dire que l'émission est tirée de Cinéma Québécois, assurément une des meilleures séries documentaires que j'ai vu depuis longtemps. T'iras voir le site web, ça vaut le coup! Je suis vraiment triste d'avoir manqué les derniers épisodes...
Le bonheur est une chanson triste m'avait fait pleurer et Continental m'a fait rire, mais rire! J'espère que tu les auras aimé aussi! :)
Publier un commentaire