mardi 18 novembre 2008

Le début de la fin

J’étais en sixième année. J’avais aménager dans une grande maison l’été précédent lorsque mes parents ont décidé de vendre ce que je considérais comme mon futur héritage et ma maison pour la vie pour aller habiter loin de tous mes amis à Monchantel, en banlieue.

Je ne me souviens pas vraiment comment j’étais avant ma 6e année en tant que personne en société. J’ai des souvenirs évidement mais ils sont un peu flous et surtout mélanger. J’ai été le gars qui protégeait la fille de la meilleure amie de ma mère qui me considérait comme son grand frère puisque sa mère me gardait depuis toujours. Je me souviens aussi avoir fait le bouffon pour faire rire la classe pendant la récréation en plongeant dans une flaque d’eau après avoir lancer le ballon au ballon prisonnier et je me souviens surtout que les filles ne m’intéressait pas. J’ai le souvenir de deux filles dont une qui trippait réellement sur mon cas, et je crois que j’ai dû être méchant pour qu’elle me laisse tranquille. Son nom était Karine il me semble et elle me donnait souvent des dessins de nous deux en train de se marier avec des gros cœurs en dessus de nous. J’ai aussi le souvenir de cette fille, Noémie qui voulait garder contact avec moi après mon déménagement en me laissant son numéro de téléphone. Évidement, quand tu as 11 ans et que tu déménage à 15 minutes de voitures par l’autoroute, même avec un numéro de téléphone, c’est pratiquement impossible de garder contact. J’ai revu cette fille cette année grâce à facebook et j’en ai voulu au gouvernement de ne pas permettre aux jeunes de 11 ans d’avoir un permit de conduire ! Putain qu’elle est belle et qu’elle a l’air intéressante !

Tout ça pour dire que je suis maintenant dans une nouvelle école, que je n’ai plus ma gang d’ami avec qui je jouais au hockey 12 mois par année dans la cour d’école, que je me tiens avec mon ami Gab, rencontrer au camp de jour l’été d'avant et recroiser par hasard sur la glace du camp de sélection du bantam mais nous ne sommes pas dans la même classe de 6.

Il y a Sophie, une grande brune qui ne se laisse par marché sur les pieds. On dirait qu’elle lit dans la tête des gens de la façon qu’elle répond avec son petit sourire. Son sourire trop cute. J’ai 11 ans donc, je n’ai plus d’ami et je file doux et dans la classe et dans la cours d’école. La seule chose dont je me souviens et que je suis fier c’est d’avoir eu ma mini révolte envers Gab et notre autre ami (dont j’oublie le nom) pour leur faire comprendre que je n’aime pas les diminutifs de Jonathan, ce qui a donné naissance à mon surnom bino (qui fera l’objet d’un autre texte). Je n’ai donc personne à qui demander conseil ou me confier sur ce qu’on appel les filles. Déjà à l’époque je me doutais que les filles, c’était mal. Mais c’était des rumeurs seulement. Donc en gars perdu qui sait pas trop quoi faire, j’en parle à mes parents un soir dans mon lit ou je ne sais plus quoi faire. Je sais pas trop ce qui en est sorti de cette discussion, avec ma mère dans un premier temps et mon père par la suite mais j’ai fini par me dire que ça serait bien d’organiser une fête pour mon anniversaire et que ça serait bien d’inviter d’autre personnes que Gab. Donc j’en parle à Sophie à l’école. Évidement, quand on a 11 ans, on en peut pas décider de ce genre de chose tout de suite alors elle me donne son numéro de téléphone pour que je l’appel le soir après qu’elle ait demandée à ces parents. Wow, j’avais son numéro aussi facilement ! Malheureusement, à l’époque, je ne savais pas toute la chance que j’avais…

Le soir donc, je l’appel. Elle répond et je lui dis, Salut c’est moi. C’est qui ça moi qu’elle me répond. Première erreur, je vois son sourire au téléphone qui dit, je sais très bien qui sait mais je veux juste te rendre mal à l’aise et te faire travailler un peu. Je baraguine un truc ou deux et j’enchaîne ensuite sur le party de fête qui est en fait une fête d’enfant. Elle me dit qu’elle peut venir à condition que son amie, une-telle puisse venir aussi. Pas de problème que je lui dis, alors elle accepte et raccroche. Wow, la fille que je trouve cute va venir à ma fête !

Le jour de ma fête, elle n’est pas venue, elle ne m’a pas averti non plus et je ne me souviens plus quelle raison elle m’a donnée la lundi suivant à l’école. Tout ce que je retiens c’est l’échec et la douleur qu’une fille peut faire à un pauvre petit gars qui veut rien faire de mal. Cette journée là, j’ai su ce que ça voulait dire les filles, c’est mal et elles n’ont pas finis de me (nous) prouver que nous avons raisons d’avoir peur d’elles. Pourtant, on ne peut pas s’empêcher de courir après elles. On sait que ça fait mal, qu’on ne se sent pas bien quand on tombe en amour et dès qu’on se rend compte qu’on est dedans, on veut s’en sortir au plus vite ou du moins s’assurer que l’autre l’est aussi. Le problème c’est que c’est rare qu’elles le sont elles aussi en amour avec moi et les rares fois qu'une fille c'est intéressé à moi, ce n'est pas dit que je vais l'être moi aussi, intéressé à elle.

Les filles, c’est mal ! L’amour m’écoeure.

1 commentaire:

Catherine a dit...

Mon dieu!

Passes-tu un belle journée!?